samedi 26 décembre 2009

FAURE - Pelléas et Mélisande / Charles Münch, LPO



Pour terminer l'année voici quelques faces de 78 tours jamais reportées sur disque vinyle ou CD, proposant d'entendre Charles Münch dirigeant une oeuvre célèbre du répertoire français. La Mer ? La Symphonie Fantastique ? Daphnis ou La Valse ? Une symphonie de Honegger, Roussel, Dutilleux ? Rien de tout cela, mais la suite Pelléas et Mélisande de Gabriel Fauré, un compositeur qu'on associe peu au chef alsacien. Pourtant Münch a dirigé très souvent Fauré, et on compte une soixantaine de concerts proposant cette suite symphonique sous sa direction. Il a gravé Pelléas et Mélisande en studio avec le Philadelphia Orchestra en 1963 pour CBS (disque récemment réédité au Japon), et on en connaît d'autres versions live publiées sur CD (dont un mémorable concert du BSO datant de mars 1959 chez Music & Arts). Voici sa première version officielle enregistrée à Londres pour Decca :

Gabriel FAURÉ
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Pelléas et Mélisande, op. 80
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I. Prélude (Quasi Adagio)
II. La Fileuse (Andantino quasi Allegretto)
III. Sicilienne (Allegretto molto moderato)
IV. La Mort de Mélisande (Molto Adagio)


Charles Münch
London Philharmonic Orchestra

Enregistré à Londres (Kingsway Hall), le 5 juin 1947

Edition originale : 78t Decca AK 1740/41 (album EDA 58)

J'ai restauré le son de cette archive le plus discètement possible, mais le bruit de surface de mes disques étant assez audible, il reste un souffle et des craquements que je n'ai pas cherché à éliminer par peur de détériorer gravement le grain sonore original.

Liens :
FLAC = http://www.mediafire.com/?mdjycj2yyr0
MP3 mono = http://www.mediafire.com/?l2y3mgn4nm2

Discographie de Charles Münch chez Decca


Charles Münch a enregistré après la guerre une belle série de disques chez Decca avec l'Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire, le London Philharmonic Orchestra et l'Orchestre du Concertgebouw d'Amsterdam, avant de prendre la tête du Boston Symphony Orchestra et de signer un contrat d'exclusivité avec RCA.
L'intérêt de ces faces de 78 tours est grand puisqu'il nous permet d'entendre le résultat de 10 ans de travail d'un chef et de son orchestre (l'OSCC) que les maisons de disques françaises avaient négligé d'enregistrer pour des raisons diverses. La plus grande partie de ces disques a été reportée sur CD par Decca (oeuvres de Berlioz) et Lys (Edition Charles Mûnch, 1998-1999), mais il reste quelques faces non rééditées ; par ailleurs tous ou presque sont actuellement indisponibles sur le marché du disque... Voici la liste chronologique de ces 78 tours classés par numéros de matrices.

Sessions d'octobre 1946 - Londres, Walthamstow Assembly Hall
Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire
Schumann - Concerto pour piano, op. 54 (avec Nicole Henriot) / matr. AR.10671-78 (inédit)
Fauré - Pavane, op. 50 / matr. AR.10679
Roussel - Petite Suite, op. 39 / matr. AR.10680-82
Ravel - Daphnis et Chloé (Suites 1 et 2) / matr. AR.10683-88
Ravel - Boléro / matr. AR.10689-92
Chabrier - Marche joyeuse / matr. AR.10693 (inédit)
Franck - Symphonie en ré mineur / matr. AR.10701-8
Berlioz - Ouverture de Benvenuto Cellini / matr. AR.10709-11
Saint-Saëns - Le Rouet d’Omphale, op. 31 / matr. AR.10712-13
Franck - Variations Symphoniques (avec Eileen Joyce) / matr. AR.10714-17

Sessions de juin 1947 - Londres, Kingsway Hall
London Philharmonic Orchestra
Roussel - Suite en fa, op. 33 / matr. AR.11321-24
Bizet - Symphonie en ut / matr. AR.11325-31
Schumann - Symphonie n° 4, op. 120 / matr. AR.11332-37
Fauré - Pelléas et Mélisande, op. 80 / matr. AR.11338-41
Bizet - La Jolie fille de Perth (Danse bohémienne) / matr. AR.11342
Roussel - Le Festin de l’araignée, op. 17 (Fragm) / matr. AR.11343-46

Sessions de septembre-octobre 1947 - Londres, Kingsway Hall
Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire
Beethoven - Symphonie n° 8, op. 93 / matr. AR.11581-86
Mendelssohn - Symphonie n° 5, op. 107 / matr. AR.11587-93
Debussy - Ibéria / matr. AR.11594-98
Debussy - Berceuse héroïque / matr. AR.11599
Mozart - Ouv. des Noces de Figaro / matr. AR.11600 (inédit)
D'Indy - Prélude de Fervaal, op. 40 / matr. AR.11605
Prokofiev - Symphonie n° 1 « Classique » / matr. AR.11606-9

Sessions de mai 1948 - Paris, Salle de la Mutualité
Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire
Tchaikovsky - Symphonie n° 6, op. 74 / matr. FAR.14-25
Berlioz - Ouverture « Le Corsaire » / matr. FAR.32-33

Sessions de septembre 1948 - Amsterdam, Concertgebouw
Orchestre du Concertgebouw d'Amsterdam
Brahms - Concerto pour violon, op. 77 (avec Ossy Renardy) / matr. HAR.41-50
Saint-Saëns - Danse macabre / matr. HAR.51-52

Sessions de mai-juin 1949 - Paris, Salle de la Mutualité
Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire
Berlioz - Les Troyens (Chasse royale & Orage) / matr. FAR.60-61
Berlioz - Roméo et Juliette, op. 17 (Fragments) / matr. FAR.62-69
Ravel - Concerto pour piano en sol (avec Nicole Henriot) / matr. FAR.70-75

Pour être complet, Münch a également enregistré 3 autres disques pour Decca à la fin de sa carrière, à la tête du New Philharmonia Orchestra : Gaîté Parisienne d'Offenbach (décembre 1965) ; Suites de Carmen et de L'Arlésienne de Bizet, Pins et Fontaines de Rome de Respighi (janvier 1967).

samedi 19 décembre 2009

BACH - Oratorio de Noël / Fritz Münch



Au risque de manquer d'originalité en cette période de l'année, voici cette semaine un disque de circonstance qui a le mérite de nous rappeler l'action menée par les membres de la famille Münch au siècle dernier à Strasbourg pour la perpétuation du culte de Bach.

Jean-Sébastien BACH
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Oratorio de Noël (2e Cantate), BWV 248
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Sinfonie - Rezitativ (évangéliste, ténor) - Choral - Rezitativ (évangéliste, ténor ; l'ange, soprano)
Rezitativ (basse) - Arie (ténor) - Rezitativ (évangéliste, ténor) - Choral - Rezitativ (basse)
Arie (alto) - Rezitativ (évangéliste, ténor) - Chor - Rezitativ (basse) - Choral

Eugénie Lorentz (soprano), Lucie Rauh (alto)
Hugues Cuénod (ténor), Dominique Weber (basse)

Choeur de Saint-Guillaume de Strasbourg
Orchestre Municipal de Strasbourg
(orgue : Charles Muller)

direction Fritz Münch

Enregistrement publié en 1957
Edition originale : 33t Lumen LD 3.115

Liens
FLAC ou MP3 mono
Le texte chanté peut être consulté à cette adresse : http://webdocs.cs.ualberta.ca/~wfb/cantatas/248II.html

Fritz Münch et son frère Charles (le célèbre chef) ont été élevés dans une famille alsacienne protestante musicalement vouée à la défense de l'oeuvre de J.-S. Bach. Le père de ces deux musiciens, Ernst Münch (1859-1928) est organiste et chef d'orchestre. Après ses études musicales achevées à Berlin dans les années 1880, il revient en Alsace et fonde les choeurs de Saint-Guillaume de Strasbourg (qui deviendront un ensemble hautement estimé) et les dirige pendant plus de quarante ans. Son frère Eugène (1857-1898) suit un parcours analogue à Mulhouse, à la tribune de l'orgue de l'église protestante Saint-Etienne et à la tête de la Société du Chant Sacré. Ernst Münch est également professeur d'orgue au Conservatoire de Strasbourg puis directeur de cet établissement après le rattachement de l'Alsace à la France en 1918. Il consacre l'essentiel de son action à l'étude et à l'interprétation des pièces de J.-S. Bach comme le raconte Charles Münch :
« Mon père avait fondé les Concerts Saint-Guillaume. Bien avant que Bach eût été découvert, édité et universellement glorifié, on y chantait ses cantates et Passions. Il paraît que je chantais joliment, étant petit garçon, si joliment qu'un dimanche, à Noël, j'ai dû chanter en solo pendant un service, accompagné à l'orgue par mon père, le choral "Du haut du ciel". La terreur me paralysait. C'était affreux. J'étais incapable d'articuler le moindre mot et, aujourd'hui encore, je n'ai pas oublié le cauchemar de ce triste début.
» Dès mon jeune âge, mon père me fit entrer dans les choeurs. J'ai appris ainsi le solfège et les premiers rudiments de la musique sans m'en douter. Il est vrai que j'étais à bonne école. Albert Schweitzer tenait l'orgue, Charles-Marie Widor et Gustave Bret venaient à Strasbourg écouter les concerts Saint-Guillaume.
» Je participais aux répétitions et j'écoutais ces maîtres discuter âprement sur des détails d'exécution, si violemment parfois que notre mobilier était en danger. La musique ancienne dont, en général, les nuances ne sont pas notées sur la partition, fournissait le prétexte de controverses passionnées ; l'on passait en revue les opinions des grands musicologues, les solutions adoptées par d'autres chefs. Finalement, on oubliait tous les raisonnements pour laisser uniquement parler son coeur. C'est ainsi, je crois, que j'ai appris à aimer la musique. »
Fritz Münch (1890-1970) suit fidèlement les pas de son père : il prend la tête des choeurs de Saint-Guillaume dès 1924, puis devient directeur du Conservatoire de Strasbourg dès 1929 (il occupera ces deux fonctions jusqu'en 1961). La carrière de son frère Charles (1891-1968) est suffisamment connue pour que je n'en dise rien, si ce n'est qu'il fut lui aussi un interprète infatigable de Bach tant à Paris qu'à Boston : le nom de Bach figure très régulièrement aux programmes de ses concerts de l'OSCC, et les archives sonores du BSO regorgent de brandebourgeois, passions, cantates, etc. Leur cousin Ernest-Geoffroy (1888-1944) -- presque leur frère car il fut adopté par Ernst après le décès prématuré d'Eugène -- est lui aussi musicien, chef d'orchestre à l'Opéra de Strasbourg ; il est l'auteur d'une orchestration de l'Art de la Fugue.

On entend ici Fritz Münch diriger la 2e cantate « Pastorale » de l'Oratorio de Noël à la fin de sa carrière, selon bien sûr les canons d'interprétation de cette époque : les tempos modérés, les effectifs fournis et la vision d'ensemble romantique font de ce disque un témoignage d'un autre âge aujourd'hui ! Fritz a également enregistré une version intégrale de la Messe en si pour Decca (juin 1958, stéréo), ainsi que plusieurs faces de 78t Odéon consacrés à Bach (sans oublier un peu de Mozart et Honegger).

Vous noterez que les étiquettes centrales des deux faces ce disque font apparaître le nom de Janine Micheau en plus de celui d'Eugénie Lorentz. Deux sopranos pour cette 2e cantate de Noël ? C'est une de trop dans une oeuvre qui ne compte qu'une seule intervention de soprane dans le 2e récitatif, en duo avec le ténor. Puisque je n'ai pas reconnu la voix de J. Micheau et que de surcroît son nom, pourtant célèbre, n'est mentionné nulle part sur la pochette du disque, j'ai conclu qu'il s'agissait d'une erreur graphique commise par le concepteur des étiquettes centrales (cette erreur se comprend aisément car Janine Micheau apparaît bien dans un enregistrement contemporain des mêmes musiciens, la Litaniae de venerabili altaris Sacramento de Mozart, parue sous la référence Lumen LD 3.116).

samedi 12 décembre 2009

BORODINE - Quatuor n°2 + TCHAIKOVSKY - Quatuor n°1 / Quatuor Hongrois



Suite de l'exploration de la discographie du Quatuor Hongrois pour la Columbia européenne :

Alexandre BORODINE - Quatuor à cordes n°2 en ré majeur (1881-1882)
1. Allegro moderato
2. Scherzo (Allegro)
3. Notturno
4. Finale (Andante - Vivace)


Piotr Ilitch TCHAIKOVSKI - Quatuor à cordes n°1 en ré majeur, op. 11 (1871)
1. Moderato e simplice
2. Andante cantabile
3. Scherzo (Allegro non tanto e con fuoco - Trio)
4. Finale (Allegro giusto)


Quatuor Hongrois
Zoltan Szekely, Alexandre Moskowsky (violons)
Denes Koromzay (alto), Vilmos Palotai (violoncelle)

Enregistré à Paris en novembre-décembre 1954 et janvier 1957

Editions originales
- 33t Columbia FCX 468 (France) utilisé pour ce tranfert
- 33t Columbia 33CX 1581 (UK)

Liens
- MP3 mono = http://www.mediafire.com/?2qzn0tvkliw
- FLAC (Part. 1) = http://www.mediafire.com/?mwwir3grdmf
- FLAC (Part. 2) = http://www.mediafire.com/?innjtzjfnzw

samedi 5 décembre 2009

HAYDN - Quatuors "L'Alouette" et "Les Quintes" / Quatuor Hongrois



Après quelques semaines d'absence, je continue avec un autre microsillon de Josef Haydn resté inédit en CD :

Josef HAYDN
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Quatuor à cordes en ré majeur, op. 64 n°5 « L'Alouette », Hob III:63
1. Allegro moderato
2. Adagio cantabile
3. Menuetto (Allegretto) - Trio
4. Finale (Vivace)


Quatuor à cordes en ré mineur, op. 76 n°2 « Les Quintes », Hob. III:76
1. Allegro
2. Andante o più tosto Allegretto
3. Menuetto (Allegro ma non troppo) - Trio
4. Finale (Vivace assai)


Quatuor Hongrois
Zoltan Szekely, Alexandre Moskowsky (violons)
Denes Koromzay (alto), Vilmos Palotai (violoncelle)

Enregistré à Paris en novembre-décembre 1954 et juillet 1955

Editions originales :
– 33t Columbia FCX 465 (France), publié en 1957, utilisé pour ce transfert
– 33t Columbia 33CX 1527 (UK), publié en 1958

Liens :
FLAC = http://www.mediafire.com/?ukjqylnjork
MP3 mono = http://www.mediafire.com/?0jgdzweygjx

Ce disque me donne l'occasion de faire la liste des enregistrements parisiens du Quatuor Hongrois pour Columbia France (EMI) dont la moitié ou presque est encore à rééditer. Les voici, classés par ordre de numéros de catalogues :
Enregistrements du Quatuor Hongrois pour Columbia France

BEETHOVEN - Les 17 Quatuors à cordes
Septembre à décembre 1953 (première version, mono)
Columbia FCX 240/242 (op. 18)
Columbia FCX 243/245 (opp. 59, 74, 95)
Columbia FCX 246/249 (opp. 127, 130, 131, 132, 133, 135)
Columbia FCX 30.010/019 (Plaisir Musical)

SCHUBERT - Quatuor n°15 en sol majeur, D. 887
Décembre 1954 / Juillet 1955
Columbia FCX 464

HAYDN - Quatuor op. 64/5 "L'Alouette"
Quatuor op. 76/2 "Les Quintes"
Novembre-décembre 1954 / Juillet 1955
Columbia FCX 465

MOZART - Quatuor en mi bémol majeur, K. 428
Quatuor en la majeur, K. 464
Novembre 1954 / Juillet 1955
Columbia FCX 466

KODALY - Quatuor n°2, op. 10
VILLA-LOBOS : Quatuor n°6
Décembre 1954 / Juillet 1955
Columbia FCX 467

BORODINE - Quatuor n°2 en ré majeur
TCHAIKOVSKY - Quatuor n°1 en ré majeur, op. 11
Novembre-décembre 1954
Columbia FCX 468

Morceaux choisis de quatuors à cordes : Haydn, Mozart,
Beethoven, Schubert, Borodine, Tchaikovsky, Dvorak
Janvier 1957
Columbia FCX 469

DEBUSSY - Quatuor en sol mineur
RAVEL - Quatuor en fa majeur
1958-1959
Columbia FCX 781
Columbia FCX 30.029 (Plaisir Musical)

BRAHMS - Quatuor n°1 en ut mineur, op. 51/1
Quatuor n°2 en la mineur, op. 51/2
1958-1959
Columbia FCX 782

SCHUBERT - Quatuor n°13 en la mineur, D. 804
DVORAK - Quatuor n°12 en fa majeur, op. 96 "Américain"
1958-1959
Columbia FCX 783

FRANCK - Quintette pour piano et cordes en fa mineur
1958-1959
Georges Solchany, piano
Columbia FCX 807

BEETHOVEN - Les 17 Quatuors à cordes
Septembre 1965 à juin 1966 (deuxième version, stéréo)
Columbia CCA 1070/1072 (op. 18)
Columbia CCA 1073/1072 (opp. 59, 74, 95)
Columbia CCA 1076/1079 (opp. 127, 130, 131, 132, 133, 135)
Corrections et compléments sont les bienvenus !

dimanche 20 septembre 2009

HAYDN - Symphonies n° 85 et 45 / A. Goldschmidt, OSCC



Pour le redémarrage de ce blog, je vous propose aujourd'hui deux symphonies de Haydn interprétées à l'ancienne par l'Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire :

Josef HAYDN
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Symphonie n° 85 en si bémol majeur « La Reine »
1. Adagio ; Vivace
2. Romanze (Allegretto)
3. Menuetto (Allegretto) avec Trio
4. Finale (Presto)

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Symphonie n° 45 en fa dièse mineur « Les Adieux »
1. Allegro assai
2. Adagio
3. Menuetto (Allegretto) avec Trio
4. Finale (Presto ; Adagio)


Arthur Goldschmidt
Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire

Enregistré à Paris, Théâtre des Champs-Elysées,
le 24 septembre 1951 (N° 85) et le 14 juin 1951 (N° 45)


Edition originale : 33t Pathé DTX 105, publié en 1952, utilisé pour ce transfert

Liens :
FLAC = http://www.mediafire.com/?kmun3jowmv2
MP3 mono = http://www.mediafire.com/?tm4ezjzyvqd

C'est l'occasion de faire le tour des enregistrements de symphonies de Haydn par l'OSCC :
- le pionnier dans ce domaine est un chef invité, Bruno Walter, qui a gravé un enregistrement célèbre de la 92e symphonie (Oxford) en mai 1939 pour HMV ;
- vient ensuite l'enregistrement non moins célèbre de Charles Münch dans la Symphonie concertante, en octobre 1938 pour L'Oiseau-Lyre ;
- en avril 1939, HMV fait graver à Edward Fendler la 53e symphonie (L'Impériale) ;
- puis à la toute fin de l'ère du 78 tours, André Cluytens enregistre 2 symphonies, la 94e (Surprise) et la 104e (Londres) en mars-avril 1950 pour Pathé ;
- quelques mois plus tard, le début du microsillon, et le disque Pathé de Goldschmidt proposé ici ;
- début 1952, Goldschmidt revient à Haydn et enregistre la 102e pour Pathé également (disque 25 cm)
- enfin en 1955, André Cluytens grave la 96e (Miracle) et la 45e (Les Adieux) pour Columbia.

A ma connaissance seuls les disques de Bruno Walter et de Charles Münch ont été repris largement en CD. Les autres ont été écartés jusque-là des vagues de réédition, même si les 96e et 45e symphonies par Cluytens sont réapparues récemment au Japon.

Notez enfin qu'Arthur Goldschmidt a également enregistré d'autres disques de Haydn au début des années 50 : les Concertos pour clavier en ré majeur et en fa majeur, avec Marguerite Roesgen-Champion (OSCC et Orchestre Lamoureux), ainsi que le Concerto pour hautbois en ut majeur, avec Pierre Pierlot (Orchestre Lamoureux).

mardi 7 juillet 2009

FRANCK - Symphonie en ré mineur / Roger Désormière



Pour la dernière fois avant les vacances d'été, et en suite logique de l'article précédent :

César FRANCK (1822-1890)
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Symphonie en ré mineur (1888)
1. Lento - Allegro ma non troppo
2. Allegretto
3. Finale (Allegro non troppo)


Roger Désormière
Orchestre de la Société Philharmonique de Paris

Enregistré le 10 juillet 1951

Edition originale
– 33t Le Chant du Monde LDX-8027 (utilisé pour ce transfert)

Autres éditions
78t Ultraphone H 24021/5
33t Supraphon LPV 75
33t Ultraphone 5122 G
33t Diaphon DPM 6 (Australie)
CD Lys 262-263 (+Debussy, Bizet, Ravel, enregistrements tchèques)

Malgré toute l'admiration que j'ai pour Roger Désormière, je reconnais que ce disque n'est peut-être pas une "grande" version de la Symphonie en ré. Qui plus est l'orchestre est parfois légèrement imprécis, notamment les cordes. (D'ailleurs cet orchestre reste pour moi encore un mystère : s'agit-il d'une formation réunie pour le studio, ou bien les restes de l'ensemble fondé par Alfred Cortot avant-guerre, dirigé par Charles Münch et dont Wilhelm Furtwängler avait accepté la présidence ? Je ne saurais le dire...). Enfin la face 2 (2e et 3e mouvement) n'est pas très généreuse sur le plan sonore, les ff aigus y sont un peu agressifs.

Liens
FLAC = http://www.mediafire.com/?dyum2gyjomv
MP3 mono = http://www.mediafire.com/?jn10yigweem

GRETRY, MEHUL et MASSENET / Roger Désormière



Bientôt le 14 juillet... ce qui me donne l'occasion de proposer un disque relativement rare de Roger Désormière dirigeant deux partitions écrites sous la Première République, complétées par un peu de Massenet :

André-Modeste GRÉTRY (1741-1813)
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La Rosière républicaine, suite de ballet (1794)
1. Danse légère - 2. Gavotte gracieuse - 3. Contredanse - 4. Romance
5. Danse générale - 6. Pas de trois - 7. Gavotte retenue


Etienne-Nicolas MÉHUL (1763-1817)
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Le Jeune Henri, ouverture (« La Chasse ») (1797)

Jules MASSENET (1842-1912)
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Le Cid, musique de ballet (1885)
1. Castillane - 2. Andalouse - 3. Aragonaise - 4. Aubade
5. Catalane - 6. Madrilène - 7. Navarraise


Roger Désormière
Orchestre de la Société Philharmonique de Paris

Enregistré en 1951

Edition originale
– 33t Le Chant du Monde LDX-8028 (utilisé pour ce transfert)

Autres éditions
– 33t 17cm Le Chant du Monde LDY-8124 (Grétry)
– 33t 17cm Le Chant du Monde LDY-8123 (Massenet)
– 78t Ultraphone H 24180/1 (Grétry, + Debussy - Soirée dans Grenade / Germaine Leroux)
– 78t Ultraphone H 24178/9 (Méhul, + Debussy - Reflets dans l'eau / Germaine Leroux)
– 78t Ultraphone H 24026/8 (Massenet)
NB : Ultraphone était une marque du label tchèque Supraphon.


Extraites de la pochette du disque original, voici quelques textes présentant brièvement les oeuvres enregistrées.

Ballet en un acte, La Rosière Républicaine, originalement intitulé La Fête de la Raison, fut représenté sur la scène de l'Opéra-Comique le 16 fructidor, an II de la République (2 septembre 1794). La suite symphonique qui en a été tirée demeure un modèle de grâce et d'élégance, tant par sa simplicité harmonique et orchestrale que par sa ligne mélodique émue et souriante. Les deux derniers mouvements accompagnaient une scène très caractéristique des idées philosophiques de l'époque révolutionnaire. Le célèbre danseur Vestris y invitait à danser deux religieuses qu'il allait prendre dans un « groupe de peuples » et, finalement, les suppliait de danser avec lui la Carmagnole qui termine le ballet. Cette dernière partie, très vivante, très populaire, montre à quel point, même sans paroles et par la seule mélodie expressive, Grétry possédait l'art d'exprimer les situations et les sentiments les plus divers.

C'est le 12 floréal, an V de la République (1er mai 1797) que Méhul présentait au public de l'Opéra-Comique Le Jeune Henri, opéra en deux actes sur un livret de Bouilly. Le sujet en est une aventure de jeunesse du roi Henri IV.
Cette représentation donna lieu à l'incident le plus curieux, le plus étonnant peut-être, des annales théâtrales : le public huant et sifflant un livret imbécile, mais, dans le désir de dissocier le musicien du librettiste, réclamant l'ouverture à grands cris après la chute du rideau. A l'époque, l'oeuvre parut à juste titre pleine de nouveautés : cette peinture d'une chasse à courre, depuis le calme lever du jour et le départ jusqu'à l'hallali final, sans oublier le coup de fusil du chasseur -- et cela, vingt-trois ans avant celui du premier acte du « Freischutz » -- ne pouvait qu'étonner heureusement les contemporains de Grétry. Les dimensions même de l'oeuvre en étaient inhabituelles pour une ouverture d'opéra-comique.
La construction est simple : un mouvement lent développe, sans se hâter, un fort joli motif mélodique, interrompue une première fois et de façon, inattendue par une entrée de cors. Un épisode utilisant ces deux éléments (thème mélodique et entrée de cors) prépare habilement l'introduction de l'allegro dans lequel, tour à tour ou mélangés, les traits brillants de violons et des airs de chasse des cors concourent à faire de cette page l'une des plus colorées et des plus vivantes de la musique française.

Le Cid, opéra de Jules Massenet, fut représenté pour la première fois à Paris, sur la scène de l'Opéra, le 3 novembre 1885. Le ballet se place au milieu du second tableau du deuxième acte. Il se compose de sept morceaux.
D'abord, une charmante castillane, dans laquelle les flûtes jouent le principal rôle. Puis, une Andalouse au rythme langoureux de habanera, une Aragonaise animée et brillante, une Aubade pleine de fraîcheur en forme de petite marche, une Catalane nerveuse et voluptueuse, et une madrilène, dont la poétique mélancolie se résout en un vif mouvement animé. Enfin, la Navarraise, assez sage, mais qui s'enchaîne avec un retour de l'Aragonaise en un final sonore et brillant à souhait, ainsi qu'il sied à un ballet de grand opéra.

Roger Désormière dirige ces pages légères avec beaucoup de finesse, toujours vivement pour ne pas relâcher l'attention dans ces pièces de genre, du doux phrasé à la furia espagnole. Ce disque, contemporain de l'enregistrement de la Symphonie en ré de Franck qui suivra, marque la fin de l'activité de Désormière pour "Le Chant du Monde". Pour l'anecdote, la musique de La Rosière Républicaine a servi d'illustration sonore au reportage produit par le PCF sur la Fête de l'Humanité de 1953.

Liens
FLAC = http://www.mediafire.com/?2hn1ynmmzmn, http://www.mediafire.com/?l0gnihjmyoi
MP3 mono = http://www.mediafire.com/?mdhnezuhzec

samedi 4 juillet 2009

DEBUSSY - Quatuor à cordes / Paganini String Quartet



Voici aujourd'hui un enregistrement du Quatuor à cordes de Debussy, la première version commercialisée en France sous forme de disque microsillon en 1952 :

Claude DEBUSSY
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Quatuor à cordes en sol mineur
1. Animé et très décidé
2. Assez vif et bien rythmé
3. Andantino, doucement expressif
4. Très modéré

Paganini String Quartet
Henri Temianka, Gustave Rosseels (violons)
Robert Courte (alto), Robert Maas (violoncelle)

Enregistré les 22-23 janvier 1947 pour RCA Victor

Le Paganini String Quartet a été fondé par son premier violon Henri Temianka en 1946 aux USA. Son originalité est d'avoir été constitué autour de 4 Stradivarius ayant appartenu à Niccolo Paganini : le « Comte Cozio di Salabue » (1er violon), le « Desaint » (2e violon), le « Mendelssohn » (alto) et le « Ladenburg » (violoncelle). [Au passage, un autre ensemble de la même époque, le Quatuor Loewenguth, présentait aussi la particularité de jouer sur un groupe d'instruments du même luthier, Amati, qui avait été offert à ces musiciens après la perte de leurs violons dans un grave accident de voiture aux USA]. Le Paganini Quartet a eu très rapidement une activité discographique relativement importante pour les labels RCA Victor et HMV à l'époque de la transition 78t – 33t, en enregistrant Beethoven (Quatuors n°1, 2, 4, 5, 7, 8, 9, 10, 14, 15, 16), Debussy, Ravel, Fauré (Quatuor pour piano et cordes op. 15, avec Arthur Rubinstein), Schumann (Quintette pour piano et cordes op. 44, avec Arthur Rubinstein), Verdi (Quatuor en mi mineur), et une anthologie « The Heart of the String Quartet ». On le connaît aussi pour avoir créé les 14e et 15e Quatuors (et l'Octuor qui les superpose) de Darius Milhaud. L'ensemble a été dissous en 1966.

Henri Temianka est né en Ecosse le 19 novembre 1906 de parents polonais. Il étudie le violon avec Willy Hess à Berlin, puis Jules Boucherit à Paris, avant de suivre l'enseignement de Carl Flesch au Curtis Institute de Philadelphie. Il débute ensuite une carrière de soliste en 1928 et participe au premier concours Henryk Wieniawski à Varsovie en 1935, où il remporte le 3e prix, derrière Ginette Neveu, David Oistrakh, et devant Ida Haendel... podium légendaire... Tout en continuant sa carrière soliste, il devient premier violon du Scottish Orchestra en 1937-38, puis du Pittsburgh Symphony en 1940-41 sous la direction de Fritz Reiner. Naturalisé américain en 1945, il diversifie encore son activité musicale en créant le Paganini String Quartet (1946) puis en fondant et en dirigeant le California Chamber Symphony Orchestra (1960). Il est mort à 83 ans le 7 novembre 1992.

On entend ici le Quatuor Paganini dans sa première formation, avec Robert Maas au violoncelle (ancien membre du Pro Arte Quartet), disparu prématurément en 1948.

Cet enregistrement est l'occasion de faire le tour des particularités et des complexités du marché du disque à la fin des années 40, époque de transition entre deux techniques d'enregistrement.
1. Il a été tout d'abord commercialisé en 1948 par RCA Victor aux USA sous forme de 4 disques 78t à séquence manuelle (12-0259/62 édités en album M-1213) ou automatique (12-0263/66, album DM-1213) ;
2. Il a été également commercialisé sous forme de 4 disques 45t (49-0380/83) édités en album à séquence automatique (WDM-1213) ;
3. A la même époque une édition "Red Seal Deluxe non breakable" a été publiée sous la forme de 4 disques 78t pressés en matière vinyle rouge, à séquence manuelle (disques 18-0130/03, album V-17) ou automatique (18-0134/37, album DV-17).
Dans ces 3 cas, le Quatuor de Debussy tenait sur 7 faces, la 8e étant occupée par le Finale du Quatuor op. 64 n°5 de Haydn ;
4. Enfin une édition microsillon a été diffusée en 1949 sous la forme d'un disque 33t de 25cm (LM-3) ; on peut voir une reproduction de la pochette de ce disque ici : http://www.bh2000.net/files/electronicdetails618.jpg
5. Pour terminer, cet enregistrement a été publié en Europe 3 ans plus tard, par La Voix de son Maître, sous la même forme que l'édition microsillon américaine (33t 25 cm La Voix de son Maître FBLP 1024). C'est un exemplaire de cette édition que j'ai utilisé pour réaliser le transfert. On peut voir une reproduction de sa pochette, au graphisme assez tourmenté pour le Quatuor de Debussy, ici : http://www.camembert-records.com/06_09/FBLP_1024_2.jpg

A l'audition vous noterez un frottement étrange dans le premier mouvement aux alentours de 3'00, qui provient sûrement d'une mauvaise jonction des 2 premières faces des 78t lors du report sur bande effectué pour l'édition du 33t.

Liens :
FLAC = http://www.mediafire.com/?uz1czotyy22
MP3 mono = http://www.mediafire.com/?ugmkcmnhzln

samedi 20 juin 2009

GOUNOD - Extraits de Faust / Inghelbrecht



Pour fêter les 150 ans de Faust (créé en 1859) et l'anniversaire de Gounod (né le 17 juin 1818), voici un disque d'extraits de son opéra enregistrés par Désiré-Emile Inghelbrecht :

Charles GOUNOD
---
Extraits de Faust

(1) Prélude de l'acte I
(2) Scène de la prison (acte V)
(3) Valse et Choeur (acte II)

Orchestre du Théâtre des Champs-Elysées

Choeurs Marcel Briclot (3)
Monique Linval (Marguerite), Jean Michel (Faust), Bernard Demigny (Méphistophélès) (3)

(4) Musique de ballet

London Philharmonic Orchestra

direction Désiré-Emile Inghelbrecht

Enregistré à Paris en 1954 (1-3) et en octobre 1956 (4)

Editions originales :
(1-3) 33t Ducretet-Thomson 270 C 065 [25 cm, + extr. de Carmen] publié en 1955
(4) 33t Ducretet-Thomson 260 C 085 [25 cm, + (1-3)] publié en 1957

Source de ce transfert : 33t Schallplattengilde Gutenberg GLM 824 (25 cm), édition autrichienne reprenant strictement le contenu du disque Ducretet-Thomson 260 C 085

Liens :
FLAC = http://rapidshare.com/files/246436473/Gounod_FaustExtr_Inghel_flac.rar
MP3 mono = http://rapidshare.com/files/246436475/Gounod_FaustExtr_Inghel_mp3.rar

L'enregistrement du ballet par les musiciens du London Philharmonic a été réalisé à Paris au cours d'une escale de l'orchestre rentrant de sa tournée tournée en URSS de septembre 1956. Inghelbrecht a d'ailleurs gravé avec eux plusieurs disques à cette occasion :
– ce ballet de Faust (33t Ducretet-Thomson 260 C 085)
– un programme Berlioz (33t Ducretet-Thomson 255 C 044, réédité en CD par Testament, SBT 1265)
– la Symphonie espagnole de Lalo avec Devy Erlih, et la Rapsodie norvégienne (33t Ducretet-Thomson 320 C 124)

On garde de D.-E. Inghelbrecht le souvenir d'un chef plutôt éloigné des scènes lyriques, mais c'est oublier qu'il a eu une activité importante en fosse à l'Opéra-Comique, à l'Opéra d'Alger et pour les Ballets Suédois (sans oublier l'éphémère première saison du Théâtre des Champs-Elysées) avant de prendre la direction musicale de l'Orchestre National. Son père, altiste dans l'Orchestre de l'Opéra de Paris, a tout fait pour lui inculquer la passion de la « Grande Maison » :

« Toute sa vie, mon père donna autour de lui l'exemple d'une rare probité professionnelle. Une fois en place à l'Opéra, il ne devait jamais être atteint par le fonctionnarisme. A ses yeux, l'Opéra était le but suprême auquel devait aspirer tout musicien sérieux. De même qu'il avait ambitionné pour lui cet apogée, il avait désiré — lorsque j'étais enfant — que je m'en tinsse à poursuivre mes études de violon pour entrer un jour moi-même à l'Opéra et, suprême espérance, y devenir peut-être plus tard violon-solo ! Pendant longtemps, nos idéals devaient se heurter à ce sujet, car je redoutais au contraire la quiétude d'un emploi subalterne assuré. »
(D.-E. Inghelbrecht, Mouvement contraire – souvenirs d'un musicien,
Ed. Domat, Paris, 1947)

Il est donc très vite initié, enfant, aux mystères de la « Grande Maison », à son fonctionnement et à ses coutumes. Adolescent, il est admis à faire partie de la musique de scène, puis quelques années plus tard à remplacer dans l'orchestre, avant de sortir du rang et d'entamer sa carrière de chef. Il évoque dans ses mémoires quelques souvenirs sur les représentations de Faust, immensément populaire à l'époque, au point d'être devenu une scie pour les musiciens :

« Lorsqu'il m'arrivait de revenir dans la chère maison, j'y retrouvais mes anciens camarades demeurés derrière leur pupitre. C'est ainsi qu'un soir, ayant à parler à mon ami Philippe Gaubert devenu premier chef, j'entrais un instant dans l'orchestre attendre la fin d'un acte de Faust. Je m'étais assis auprès d'un trompettiste contemporain de mon père et comme l'on parlait dans les journaux de la célébration prochaine de la 1.500e représentation de l'opéra de Gounod, je demandais à mon voisin si je ne me trompais pas en me souvenant d'avoir assisté à la cinq-centième. Alors le brave homme me répondit : "Mais si ! C'était bien la cinq-centième et je te revois encore, enfant, assis auprès de moi comme ce soir. Tu as évolué depuis ce temps-là et tu nous as laissés ici où nous sommes payés de jouer encore mille fois la Marche des Soldats. Et ce n'est pas fini ! Alors tu peux comprendre que nous n'y trouvons plus le même attrait qu'aujourd'hui !" »
(D.-E. Inghelbrecht, Ibidem)

500e, 1500e et enfin 2000e de Faust décrite longuement avec ironie dans le même livre que je vous invite à consulter.

samedi 13 juin 2009

CHOPIN - 4 Ballades / Ginette Doyen



Entre les Pièces pittoresques de Chabrier par Ginette Doyen et les Etudes de Chopin par Jeanne-Marie Darré (la semaine prochaine si tout va bien), la transition est facile :

Frédéric CHOPIN
---
4 Ballades
n°1 en sol mineur, op.23
n°2 en fa majeur, op.38
n°3 en la bémol majeur, op.47
n°4 en fa mineur, op.52


Ginette Doyen (piano)

Enregistré en juin 1952

Edition originale et rééditions
– 33t Westminster WL 5169 / Nixa WLP 5169
– 33t Westminster XWN 18037 (utilisé pour ce transfert)
– 33t Véga C 30 A 10

Liens
FLAC = http://www.mediafire.com/?247h1f6kia23jlj
MP3 mono = http://www.mediafire.com/?mikndvzn2ez

Rien à ajouter, sauf un commentaire technique : cet enregistrement est antérieur d'un an seulement au disque Chabrier proposé la semaine dernière, mais sa qualité sonore est moins bonne. On retrouve les mêmes défauts (spectre un peu limité sur la face 1, distorsions dans les ff aigus, pleurage ponctuel) sur les deux pressages différents que je connais, Westminster XWN et Nixa.

samedi 6 juin 2009

CHABRIER - 10 Pièces pittoresques / Ginette Doyen



Un enregistrement historique des 10 Pièces pittoresques de Chabrier ? Marcelle Meyer, bien sûr... eh bien non ! Le disque de Marcelle Meyer est bien connu, et c'est justifié, mais je regrette qu'un autre enregistrement de la même époque, par Ginette Doyen, soit aujourd'hui complètement oublié. Je vous propose de le découvrir aujourd'hui :

Emmanuel CHABRIER
---
10 Pièces pittoresques, pour piano (1881)
1. Paysage (Landscape)
2. Mélancolie (Sadness)
3. Tourbillon (Whirlpool)
4. Sous-bois (In the woods)
5. Mauresque (Moorish)
6. Idylle (Idyl)
7. Danse villageoise (Village dance)
8. Improvisation (Improvisation)
9. Menuet pompeux (Stately minuet)
10. Scherzo-Valse (Scherzo-Waltz)


Ginette Doyen (piano)

Enregistré à Vienne (Mozartsaal), en octobre 1953
(P) 1956

Edition originale : 33t Westminster XWN 18141 (utilisé pour ce transfert)
Liens
– FLAC = http://www.mediafire.com/?ojkzmnqy5ij
– MP3 mono = http://www.mediafire.com/?0uz2g3ynu2m

Vous noterez que c'est donc le tout premier enregistrement intégral de ce cycle de pièces, réalisé 2 ans avant celui de Marcelle Meyer. Il est d'ailleurs passionnant de les comparer, tant les visions des deux pianistes sont éloignées : Ginette Doyen nous livre une approche rêveuse, presque intériorisée, alors que Marcelle Meyer privilégie la part fantasque et extravertie de ces petites oeuvres. Ces différences de caractère se répercutent sur les tempi : Marcelle Meyer est toujours beaucoup plus rapide que Ginette Doyen, son interprétation dure environ 8 minutes de moins, ce qui représente un écart important pour un cycle d'une quarantaine de minutes.

En complément idéal, je tiens également à vous faire connaître un autre disque de Ginette Doyen enregistré à la même époque ; il nous a été proposé il y a quelques semaines par Nick, que je remercie de m'autoriser à le publier ici aujourd'hui :

Emmanuel CHABRIER
---
7 Pièces pour piano
Impromptu
Aubade
Ballabile
Caprice
Feuillet d'album
Ronde champêtre
Bourrée fantasque

SAINT-SAËNS
---
5 Pièces pour piano
Etude en forme de valse op.52 n°6
Toccata op. 72 n°3
Thème varié op. 97
Allegro appassionato op. 70
Toccata op. 111 n°6

Ginette Doyen (piano)

(P) 1954

Editions successives : 33t Westminster WL 5294 / XWN 18618 / Nixa WLP 5294 (utilisié ici)
33t Véga C 30 A 8 / 33t - Ducretet-Thomson 270 CW 077 (St-Saëns) / 270 CW 078 (Chabrier)

Liens
– Chabrier = http://www.mediafire.com/?jv2qm2ljjko
– Saint-Saëns = http://www.mediafire.com/?umwi2wmzkcz

Revenons aux 10 Pièces pittoresques de Chabrier. Je me suis amusé à compiler une discographie des ces superbes miniatures, regroupant l'ensemble des 78t et 33t publiés depuis les débuts du disque jusqu'aux années 1955, époque de parution de la « pierre angulaire » signée Marcelle Meyer. La voici donc :

Enregistrements des 10 Pièces pittoresques de Chabrier
publiés avant 1955


INTEGRALES
Ginette Doyen (octobre 1953)
Westminster XWN 18141
Marcelle Meyer (avril-mai 1955)
Les Discophiles Français DF 151/2 (+ Chabrier)

EXTRAITS
N°1 – Paysage
Emile Passani (novembre 1949)
78t Pathé PDT 222 (+ Mauresque)

N°2 – Mélancolie
Emile Passani (novembre 1949)
78t Pathé PDT 223 (+ Tourbillon & Improvisation)

N°3 – Tourbillon
Emile Passani (novembre 1949)
78t Pathé PDT 223 (+ Mélancolie & Improvisation)

N°4 – Sous-bois
Lazare-Lévy (mai 1937)
78t Gramophone (HMV) DB 5049 (+ Idylle)
Soulima Stravinsky (P 1950 ou 1951)
33t Allegro AL 56 (+ Chabrier)
Pierre Barbizet (P 1955)
33t Le Chant du Monde LDY 8080 (+ Chabrier)

N°5 – Mauresque
Emile Passani (novembre 1949)
78t Pathé PDT 222 (+ Paysage)
Soulima Stravinsky (P 1950 ou 1951)
33t Allegro AL 56 (+ Chabrier)
Pierre Barbizet (P 1955)
33t Le Chant du Monde LDY 8080 (+ Chabrier)

N°6 – Idylle
Emma Boynet
78t Victor 4419 (+ Debussy - Prélude n°4)
Gaby Casadesus
78t American Vox 16007 (+ Rameau)
Lazare-Lévy (mai 1937)
78t Gramophone (HMV) DB 5049 (+ Sous-bois)
Emile Passani (mai 1933)
78t Polydor 522.683 (+ Ronde champêtre)
Soulima Stravinsky (P 1950 ou 1951)
33t Allegro AL 56 (+ Chabrier)
Kathleen Long (juillet 1951)
33t Decca LK 4043 / London LL 452 (+ Chabrier & Ravel)
Pierre Barbizet (P 1955)
33t Le Chant du Monde LDY 8080 (+ Chabrier)
Menahem Pressler (P 1953 - 1955)
33t MGM E 3129 (+ divers)

N°7 – Danse villageoise
Soulima Stravinsky (P 1950 ou 1951)
33t Allegro AL 56 (+ Chabrier)
Pierre Barbizet (P 1955)
33t Le Chant du Monde LDY 8080 (+ Chabrier)

N°8 – Improvisation
Emile Passani (novembre 1949)
78t Pathé PDT 223 (+ Mélancolie & Tourbillon)

N°9 – Menuet pompeux
Soulima Stravinsky (P 1950 ou 1951)
33t Allegro AL 56 (+ Chabrier)

N°10 – Scherzo-Valse
Robert Casadesus (juin 1939)
78t Columbia LFX 589 (+ Impromptu)
Reginald Stewart (P 1940)
78t Victor 12606 (+ Rubinstein - Staccato Etude, op. 23-2)
Soulima Stravinsky (P 1950 ou 1951)
33t Allegro AL 56 (+ Chabrier)
Pierre Barbizet (P 1955)
33t Le Chant du Monde LDY 8080 (+ Chabrier)
Cor de Groot (P 1953 - 1955)
33t Philips N 00.632 R (in Virtuoso Recital)

Discographie de Ginette Doyen, pianiste



Ginette Doyen (Geneviève Fournier pour l'état-civil) est née le 10 juillet 1921 à Montceau-les-Mines. Ses dons musicaux apparaissent très vite et elle donne son premier concert à l'âge de 7 ans. Trois ans plus tard, elle intègre le Conservatoire de Paris où elle obtient un premier prix de piano dans la classe de Lazare-Lévy en 1935 (elle obtient également deux ans plus tard les premiers prix d'harmonie et d'accompagnement). Lauréate du Prix Pages et du Concours International Gabriel Fauré, elle entame rapidement une carrière de soliste bien vite ralentie par les années de guerre. Son répertoire très vaste (Bach, classiques, romantiques, Fauré, Franck, Debussy, Ravel, Stravinsky, Gershwin, etc...) embrassait également la musique de chambre puisqu'elle est restée assez célèbre pour avoir formé un duo piano-violon avec son mari Jean Fournier (le frère de Pierre). A la suite d'une blessure mal soignée au pouce droit, elle doit interrompre sa carrière dans les années 70. Elle s'est éteinte le 27 août 2002.

Sa discographie est relativement limitée : 13 disques 33t 30 cm, un disque 25 cm et 9 disques 17 cm, ainsi que 4 faces de 78t, enregistrés principalement pour les labels Westminster et Véga, très souvent en compagnie de son mari. Seulement deux d'entre eux ont été réédités en CD : les Histoires de Jacques Ibert, et la Sonate libre en deux parties enchaînées de Florent Schmitt... il reste donc encore beacoup de travail à accomplir. Notez qu'elle possède à son actif quelques «premières» discographiques dont :
– l'intégrale des Romances sans paroles de Mendelssohn
– l'intégrale des 10 Pièces pittoresques de Chabrier (antérieure de 2 ans à celle de Marcelle Meyer)

BEETHOVEN - Sonates pour violon et piano (intégrale)
Jean Fournier (violon)
(P) 1952 - 1954
33t - Westminster WL 5164 (n°4 et 6) / WL 5176 (n°1 et 10) /
WL 5247 (n°3 et 5) / WL 5275 (n°2 et 9) / WL 5292 (n°7 et 8)
33t - Westminster XWN 18418 (n°1, 2, 3) / XWN 18419 (n°4, 5, 8)
XWN 18420 (n°6, 7) / XWN 18421 (n°9, 10)

CHABRIER - 10 Pièces pittoresques
Vienne (Konzerthaus), octobre 1953
33t - Westminster XWN 18141

CHABRIER - 7 Pièces : Impromptu, Aubade, Ballabile, Caprice, Feuillet d'album,
Ronde champêtre, Bourrée fantasque
SAINT-SAËNS - 5 Pièces : Etude en forme de valse op.52 n°6, Toccata op. 72 n°3,
Thème varié op.97, Allegro appassionato op.70, Toccata op. 111 n°6
(P) 1954
33t - Westminster WL 5294 / XWN 18618 / Nixa WLP 5294
33t - Véga C 30 A 8
33t - Ducretet-Thomson 270 CW 077 (St-Saëns) / 270 CW 078 (Chabrier)

CHOPIN - 4 Ballades
Juin 1952
33t - Westminster WL 5169 / XWN 18037 / Nixa WLP 5169
33t - Véga C 30 A 10

CHOPIN - 4 Valses : op. 18, op. 42, op. 64 n°1 et op. posthume
(P) 1957
33t - Véga C 37 A 50 (17 cm)

CHOPIN - Boléro op. 19 + Tarentelle op. 43 + Ecossaises op. 72 n°3
(P) 1957
33t - Véga C 37 A 51 (17 cm)

DEBUSSY - 3 Sonates
Sonate pour violon et piano (avec Jean Fournier)
Sonate pour violoncelle et piano (avec Antonio Janigro)
(+ Sonate pour flûte, alto et harpe, par Camille Wanausek,
Erich Weiss, Hans Jellinek)
Vienne (Konzerthaus), novembre 1953
33t - Westminster WL 5207 / XWN 18511 / W 9054

FAURÉ - Sonates pour violon et piano n°1 et n°2
Jean Fournier (violon)
Avril - Mai 1952
33t - Westminster WL 5156 / XWN 18576 / W 9072
33t - Véga C 30 A 11

HAENDEL - 6 Sonates pour violon :
N°1 en la majeur, op. 1 n°3, HWV 361
N°2 en sol mineur, op. 1 n°10, HWV 368
N°3 en fa majeur, op. 1 n°12, HWV 370
N°4 en ré majeur, HWV 371
N°5 en la majeur, HWV 372
N°6 en mi majeur, HWV 373
(P) 1957
Jean Fournier (violon)
33t (17 cm) - Véga C 37 A 39 (n°1) / C 37 A 40 (n°2) / C 37 A 41 (n°3) /
C 37 A 42 (n°4) / C 37 A 43 (n°5) / C 37 A 44 (n°6)
33t (30 cm) - Véga C 30 S 182 (n°2, 3, 5, 6)
33t (30 cm) - Musiques pour tous 30 MT 10180 (n°1, 2, 3, 4)

IBERT - Histoires, pour piano (1922)
(P) 1956
33t - Véga C 37 A 52 (17 cm) / C 37 S 219 (17 cm)
CD - Accord 472 320-2 (+ Ibert)

LISZT - 1er mouvement du Concerto pour piano n°1 en mi bémol majeur
Manuel Rosenthal, Orchestre National de l'ORTF
33t - Disques Déva

MENDELSSOHN - Variations sérieuses, op. 54
WEBER - Mouvement perpétuel (4e mouvement de la Sonate n°1, op. 24)
Paris (Studio Albert), 9 juillet 1946
78t - Gramophone (HMV) DB 11.128/9 (matr. 2LA 4675-4677 (Mendelssohn)
et 2LA 4674 (Weber))

MENDELSSOHN - Romances sans paroles (Lieder ohne Worte)
(P) 1953 - 1954
33t - Westminster WL 5192 (opp. 19, 30, 38 n°1-3) / WL 5246
(opp. 38 n°4-6, 53, 62) / WL 5279 (opp. 67, 85, 102)
33t - Westminster XWN 18501 (opp. 19, 30, 38, 53) / XWN 18502 (opp. 67,
85, 102)
33t - Véga C 30 A 26/28 (même répartition que l'édition West. WL)

MOZART - Sonate pour violon et piano en fa majeur, K 376
Jean Fournier (violon)
Paris (Studio Pelouze), 10 janvier 1951
78t - Pathé PDT 256/7 (matr. CPTX 955-958)

SCHMITT - Sonate libre en deux parties enchaînées, op. 68
Jean Fournier (violon)
(P) 1959
33t - Véga C 35 A 251 (25 cm)
CD - Accord 461 759-2 (+ Schmitt)

dimanche 31 mai 2009

DEBUSSY - Quatuor à cordes / Quatuor Loewenguth



Suite et fin (temporaire) de l'exploration du patrimoine discographique du Quatuor Loewenguth avec l'un de ses plus célèbres enregistrements, couronné par un Grand Prix du Disque en 1956 :

Claude DEBUSSY
---
Quatuor à cordes en sol mineur
1. Animé et très décidé
2. Assez vif et bien rythmé
3. Andantino, doucement expressif
4. Très modéré


Quatuor Loewenguth
Alfred Loewenguth, Maurice Fueri (violons)
Roger Roche (alto), Pierre Basseux (violoncelle)

Enregistré à Hanovre (Beethoven-Saal), les 31 mars et 1er avril 1953
Grand Prix du Disque 1956

Editions
– 33t DG 18 137 (+ Haydn, op. 64 n°5)
– 33t DG 18 312 (+ Quatuor de Ravel) utilisé pour ce transfert
– 33t DG 618 312 (+ Quatuor de Ravel, édition française)
– Aucune réédition sur CD

Liens
– FLAC = http://www.mediafire.com/?jnk4otlmmyn
– MP3 mono = http://www.mediafire.com/?tzdyifzmtee

Bizarrement, la toute première édition de cette version du Quatuor de Debussy proposait en complément le Quatuor « L'Alouette » de Haydn, enregistré la veille. Ce n'est que plus tard que le traditionnel couplage Debussy-Ravel est apparu, remportant un Grand Prix en 1956.
Il aurait été logique que je propose aujourd'hui également le Quatuor de Ravel, mais cette oeuvre est encore protégée en France jusqu'en 2022 au titre du droit d'auteur.

samedi 30 mai 2009

MOZART - Quatuor à cordes K 171 / Quatuor Loewenguth



Il y a quelques mois, le label canadien Doremi a publié une anthologie de quatuors de Mozart et Haydn par le Quatuor Loewenguth. En plus du fait de proposer un livret comportant quelques imprécisions et inexactitudes ainsi que des transferts peu soignés pour un professionnel, ce coffret présentage le défaut d'avoir écarté l'un des tous premiers disques des Loewenguth :

Wolfgang Amadeus MOZART
---
Quatuor à cordes en mi bémol majeur, K 171
1. Adagio - Allegro assai
2. Minuetto
3. Andante
4. Allegro assai

Quatuor Loewenguth
Alfred Loewenguth, Maurice Fueri (violons)
Roger Roche (alto), Pierre Basseux (violoncelle)

Publié en 1947

Editions successives
– 78t Polydor 566.207/8
– 78t American Vox 12006/7 (album 183)
– 33t Polydor-Vox PLP 6420 (+ Mozart, K 216 / J. Thibaud) utilisé pour ce transfert

Liens
– FLAC = http://www.mediafire.com/?yzgtygdmfdn
– MP3 mono = http://www.mediafire.com/?0wggwlomezj

NB : j'ai eu un peu de peine a dater cet enregistrement, et j'espère ne pas me tromper en proposant 1947 comme année de publication. Les 2 disques 78 tours originaux (Polydor 566.207/8) portent en effet des numéros se situant exactement à la frontière avant-guerre / après-guerre du catalogue Polydor (juste avant, le disque n° 566.206 est un enregistrement de Charles Münch effectué en 1938, et juste après, le disque n° 566.210 est l'amorce de l'intégrale parisienne des Concertos brandebourgeois par Otto Klemperer en 1947 -- on remarquera la constance de cette maison de disques dans la tenue de son catalogue, continuant une série de numéros interrompue pendant 9 ans par les événements que l'on connaît, comme si de rien n'était...). Tout porte à croire qu'ils datent de 1947 : avant-guerre en effet, le Quatuor Loewenguth n'était pas encore une formation réputée ; mais dès 1945, il commence à graver des disques pour La Voix de Son Maître ; enfin le complément de programme du disque microsillon (Vox) reprenant ces faces de 78 tours est un autre enregistrement de 1947 pour Polydor, le 3e Concerto pour violon de Mozart, par Jacques Thibaud et Paul Paray.

Discographie du Quatuor Loewenguth


Alfred Loewenguth (1er violon) - Maurice Fueri (2e violon) - Pierre Basseux (violoncelle) - Roger Roche (alto)

J'ai rassemblé dans cette liste classée par ordre alphabétique des compositeurs l'ensemble des enregistrements commercialisés du Quatuor Loewenguth. Dans les cas où j'ignore encore les dates des sessions d'enregistrement, je n'ai mentionné que l'année de publication. J'ai essayé d'indiquer également la formation du Qautuor au moment de l'enregistrement, en utilisant les abréviations suivantes :
AL = Alfred Loewenguth (1er violon)
MF = Maurice Fueri / JG = Jacques Gotkovsky / PL = Philippe Langlois (2e violon)
RR = Roger Roche / JCD = Jean-Claude Dewaele / JB = Jacques Borsarello (alto)
PB = Pierre Basseux / RL = Roger Loewenguth (violoncelle)


BACH (J.-S.) – Choral en sol majeur « Vor deinen Thron tret' ich », BWV 668
AL-MF-RR-PB
Londres, septembre 1946
78t HMV C 3715 (matr. 2EA 11.225) / Gramophone (HMV) SL 105 (+ Beethoven)

BACH (J.-S.) – L'Art de la Fugue, BWV 1080 – Contrapunctus IX (Fugue en ré
mineur)
AL-MF-RR-PB
Paris (Studio Pelouze), 2 octobre 1945
78t Gramophone (HMV) DB 11.182 (matr. 2LA 4423) (+ Ibert)
CD EMI Japon SGR-8559 (P 2000, + Beethoven-Ibert)

BEETHOVEN – Quatuor à cordes n°4 en ut mineur, op. 18 n°4
AL-MF-RR-PB
Paris (Studio Albert), 7-8 mai 1947
78t Gramophone (HMV) DB 11.171/3 (matr. 2LA 4949, 50, 53, 54, 55, 56)
CD EMI Japon SGR-8559 (P 2000, + Beethoven-Bach-Ibert)

BEETHOVEN – Quatuor à cordes n°4 en ut mineur, op. 18 n°4
AL-PL-JB-RL
Février 1981 (live)
33t DQL 502 (P 1981, + op. 74)

BEETHOVEN – Quatuor à cordes n°7 en fa majeur, op. 59 n°1
AL-JG-RR-RL
(P) 1961
33t Vox VBX 43 (mono) et SVBX 543 (stéréo) (in Beethoven String Quartets,
vol. 2)

BEETHOVEN – Quatuor à cordes n°8 en mi mineur, op. 59 n°2
AL-JG-RR-RL
(P) 1961
33t Vox VBX 43 (mono) et SVBX 543 (stéréo) (in Beethoven String Quartets,
vol. 2) / Vox STPL 516.330 (+ op. 95)

BEETHOVEN – Quatuor à cordes n°9 en ut majeur, op. 59 n°3
AL-JG-RR-RL
(P) 1961
33t Vox VBX 43 (mono) et SVBX 543 (stéréo) (in Beethoven String Quartets,
vol. 2)

BEETHOVEN – Quatuor à cordes n°10 en mi bémol majeur « Les Harpes », op. 74
AL-JG-RR-RL
(P) 1962
33t Vox VBX 44 (mono) et SVBX 544 (stéréo) (in Beethoven String Quartets,
vol. 3) / Vox GBY 12.660 (mono) et STGBY 512.660 (stéréo)

BEETHOVEN – Quatuor à cordes n°10 en mi bémol majeur « Les Harpes », op. 74
AL-PL-JB-RL
Février 1981 (live)
33t DQL 502 (P 1981, + op. 18 n°4)

BEETHOVEN – Quatuor à cordes n°11 en fa mineur « Serioso », op. 95
AL-JG-RR-RL
(P) 1961
33t Vox VBX 43 (mono) et SVBX 543 (stéréo) (in Beethoven String Quartets,
vol. 2) / Vox STPL 516.330 (+ op. 59 n°2)

BEETHOVEN – Quatuor à cordes n°12 en mi bémol majeur, op. 127
AL-JG-RR-RL
(P) 1962
33t Vox VBX 44 (mono) et SVBX 544 (stéréo) (in Beethoven String Quartets,
vol. 3)

BEETHOVEN – Quatuor à cordes n°13 en si bémol majeur, op. 130
AL-JG-RR-RL
(P) 1962
33t Vox VBX 44 (mono) et SVBX 544 (stéréo) (in Beethoven String Quartets,
vol. 3)

BEETHOVEN – Quatuor à cordes n°14 en ut dièse mineur, op. 131
AL-JG-RR-RL
(P) 1963
33t Vox VBX 45 (mono) et SVBX 545 (stéréo) (in Beethoven String Quartets,
vol. 4, + 3 Piano Quartets)

BEETHOVEN – Quatuor à cordes n°15 en la mineur, op. 132
AL-JG-RR-RL
(P) 1963
33t Vox VBX 45 (mono) et SVBX 545 (stéréo) (in Beethoven String Quartets,
vol. 4, + 3 Piano Quartets)

BEETHOVEN – Quatuor à cordes n°16 en fa majeur, op. 135
AL-MF-RR-PB
Londres, septembre 1946
78t HMV C 3712/5 (matr. 2EA 11.216, 17, 18, 21, 22, 23, 24) / Gramophone
(HMV) SL 102/5 (+ Bach)
CD EMI Japon SGR-8559 (P 2000, + Beethoven-Bach-Ibert)

BEETHOVEN – Quatuor à cordes n°16 en fa majeur, op. 135
AL-JG-RR-RL
(P) 1962
33t Vox VBX 44 (mono) et SVBX 544 (stéréo) (in Beethoven String Quartets,
vol. 3)

BEETHOVEN – Quatuor à cordes n°17 en si bémol majeur « Grande Fugue », op. 133
AL-JG-RR-RL
(P) 1961
33t Vox VBX 43 (mono) et SVBX 543 (stéréo) (in Beethoven String Quartets,
vol. 2)

BRAHMS – Quintette pour clarinette et cordes en si mineur, op. 115
Ulysse Delécluse (clarinette)
AL-JG-RR-RL
(P) 1966
33t Philips 641.754 LL (mono) et 835.754 LY (stéréo) / Fontana FG-297
(stéréo, Japon)

D'ALAYRAC (Nicolas) – Quatuor à cordes en ré majeur, op. 7 n°3
AL-JG-RR-PB
Hanovre (Beethoven-Saal), 29 septembre et 1er octobre 1959 -- (P) 1960
33t Archiv 14 149 (mono) et 198 033 (stéréo) (in Westeuropa zwischen
Barock und Rokoko, Serie E) / Archive ARC 3149 (mono) et ARC 73149 (stéréo)

D'ALAYRAC (Nicolas) – Quatuor à cordes en mi bémol majeur, op. 7 n°5
AL-JG-RR-PB
Hanovre (Beethoven-Saal), 29 septembre et 1er octobre 1959 -- (P) 1960
33t Archiv 14 149 (mono) et 198 033 (stéréo) (in Westeuropa zwischen
Barock und Rokoko, Serie E) / Archive ARC 3149 (mono) et ARC 73149 (stéréo)

DEBUSSY – Quatuor à cordes en sol mineur
AL-MF-RR-PB
Hanovre (Beethoven-Saal), 31 mars et 1er avril 1953
33t DG 18 137 (+ Haydn) / DG 18 312 (+ Ravel) / DG 618 312 (+ Ravel)

DEBUSSY – Quatuor à cordes en sol mineur
AL-JG-RR-RL
33t Club National du Disque CND 75 (mono) et CND S75 (stéréo) (+ Ravel)

DEBUSSY – Quatuor à cordes en sol mineur
AL-JG-RR-RL
(P) 1965
33t Vox VBX 70 (mono) et SVBX 570 (stéréo) (in French chamber music) / Vox
GBY 12.020 (mono) et STGBY 512.020 (stéréo) (+ Ravel)

FAURÉ – Quatuor à cordes en mi mineur, op. 121
33t Club National du Disque « Phonothèque de la Culture » P 904 (mono) et
P 3904 (stéréo) (+ Roussel)

FAURÉ – Quatuor à cordes en mi mineur, op. 121
AL-JG-RR-RL
(P) 1965
33t Vox VBX 70 (mono) et SVBX 570 (stéréo) (in French chamber music) / Vox
SVBX 5100 (in Fauré, Chamber music, complete) / Vox Box 41108 (in Fauré,
Musique de chambre) / Turnabout TV 34014 S (+ Roussel) / Turnabout TV
37039 (+ Fauré)
CD VoxBox 11 60232 (P 1994, in French chamber music)

FAURÉ – Quintette pour piano et cordes n°2 en ut mineur, op. 115
Germaine Thyssens-Valentin (piano)
1961
33t Coup d'Archet (L'Archet d'or, série III) OR X (+ Fauré)

FERROUD (Pierre-Octave) – Quatuor à cordes en ut
AL-JG-RR-RL
(P) 1965)
33t Vox DL 1.300 (mono) et STDL 501.300 (stéréo) (+ Milhaud)

FRANCAIX (Jean) – L'Heure du berger, pour piano et cordes
Jean Françaix (piano), Gaston Logerot (contrebasse)
AL-JG-RR-RL
Années 60
33t André Charlin CCPE 1 (P 1985, + Françaix)

FRANCAIX (Jean) – Quatuor à cordes
AL-JG-RR-RL
Années 60
33t André Charlin CCPE 1 (P 1985, + Françaix)

FRANCAIX (Jean) – Trois épigrammes, pour quatuor vocal et quintette à cordes (sur
des poèmes de Cl. Marot, J. du Bellay, Ch. d'Orléans)
Suzanne Lafaye (soprano), Geneviève Macaux (mezzo-soprano)
Paul Derenne (ténor), André Vessières (basse), Gaston Logerot (contrebasse)
AL-JG-RR-RL
Années 60
33t André Charlin CCPE 1 (P 1985, + Françaix)

FRANCK – Quatuor à cordes en ré majeur
AL-MF-RR-PB
Amsterdam (Bachzaal), 25-27 mai 1955
33t Philips L 00.304 L / Epic LC 3227

FRANCK – Quatuor à cordes en ré majeur
AL-JG-RR-RL
(P) 1965
33t Vox VBX 70 (mono) et SVBX 570 (stéréo) (in French chamber music)

FRANCK – Quintette pour piano et cordes en fa mineur
Jacqueline Eymar (piano)
AL-MF-RR-PB
Amsterdam (Bachzaal), 23-25 mai 1955
33t Philips L 00.381 L (+ Prélude, Choral & Fugue)

GOSSEC – Quatuor à cordes en si bémol majeur, op. 14 n°5
AL-MF-RR-PB
Paris, 27 février 1950
78t L'Anthologie Sonore 154 (matr. AS 347, 348)

GOUÉ (Émile) – Quatuor à cordes n°3, op. 46 (1945)
AL-MF-RR-PB
Paris (Comédie des Champs-Elysées), 1956
33t Comédie des Champs-Elysées CCE 1000 (+ Sonate violon & piano)
CD Azur Classical AZC 081 (P 2009, + Sonate violon & piano)

HAYDN – Quatuor à cordes en ré majeur « L'Alouette », op. 64 n°5, Hob III.67
AL-MF-RR-PB
Hanovre (Beethoven-Saal), 30-31 mars 1953
78t DG 72 413/4 (3 faces, variable grade, + Mozart - Adagio K 540 par Carl Seemann)
33t DG 17 261 (25 cm) / DG 18 137 (+ Debussy) / DG 18 315 (+ Mozart) /
Heliodor 89 781 (+ Haydn)
CD Doremi DHR-7846-8 (P 2008, + Mozart-Haydn)

HAYDN – Quatuor en sol mineur « Le Cavalier », op. 74 n°3, Hob III.74
AL-JG-RR-RL
(P) 1963
33t Oriole Eurodisc MG 20065 (mono) et SMG 20066 (stéréo) (+ Haydn) /
Eurodisc 70 008 KK (mono) et S 70 009 KK (stéréo) (+ Haydn) / Opera 1197
(+ Haydn-Wolf) / Opera 6639 (+ Haydn-Wolf) / Eterna 8 20 478 (P 1965, +
Haydn) / Fono-Ring FGLP 77 626 (+ Haydn)
CD Columbia Japon COCQ-84528 (P 2008, + Haydn) / Doremi DHR-7846-8 (P
2008, + Mozart-Haydn)

HAYDN – Quatuor en ré mineur « Les Quintes », op. 76 n°2, Hob III.76
AL-JG-RR-RL
(P) 1963
33t Oriole Eurodisc MG 20065 (mono) et SMG 20066 (stéréo) (+ Haydn) /
Eurodisc 70 008 KK (mono) et S 70 009 KK (stéréo) (+ Haydn) / Opera 1197
(+ Haydn-Wolf) / Opera 6639 (+ Haydn-Wolf) / Eterna 8 20 478 (P 1965, +
Haydn) / Fono-Ring FGLP 77 626 (+ Haydn)
CD Columbia Japon COCQ-84528 (P 2008, + Haydn) / Doremi DHR-7846-8 (P
2008, + Mozart-Haydn)

IBERT – Quatuor à cordes (1942)
AL-MF-RR-PB
Paris (Studio Pelouze), 2 octobre 1945
78t Gramophone (HMV) DB 11.180/2 (matr. 2LA 4418 à 4422) (+ Bach)
CD EMI Japon SGR-8559 (P 2000, + Beethoven-Bach)

MILHAUD – Quatuor à cordes n°3, op. 32
Janine Dumont-Sureau (mezzo-soprano)
AL-JG-RR-RL
(P) 1965)
33t Vox DL 1.300 (mono) et STDL 501.300 (stéréo) (+ Ferroud)

MOZART – Quatuor à cordes en mi bémol majeur, K 171
AL-MF-RR-PB
(P) 1947
78t Polydor 566.207/8 / American Vox 12006/7 (album 183)
33t Polydor-Vox PLP 6420 (+ Mozart)

MOZART – Quatuor à cordes en sol majeur, K 387
AL-MF-RR-PB
(P) 1953
33t Allegro AL 26 (+ Mozart)
CD Doremi DHR-7846-8 (P 2008, + Mozart-Haydn)

MOZART – Quatuor à cordes en mi bémol majeur, K 428
AL-MF-RR-PB
(P) 1953
33t Allegro AL 26 (+ Mozart)
CD Doremi DHR-7846-8 (P 2008, + Mozart-Haydn)

MOZART – Quatuor à cordes en si bémol majeur « La Chasse », K 458
AL-MF-RR-PB
Munich (Kongress-Saal), 4 octobre 1950
78t DG 72 029/30 (Variable Micrograde)
33t DG 16 004 (25 cm) / DG 18 315 (+ Haydn) / American Decca DL 7517 (25 cm)
CD DG 477 5809 (P 2006, in Mozart, The 1956 jubilee edition, Chamber music)

MOZART – Quatuor à cordes en ut majeur « Les Dissonances », K 465
AL-MF-RR-PB
Paris (Studio Albert), 28-29 mai 1946
78t Gramophone (HMV) DB 11.120/2 (matr. 2LA 4608 à 4613)
CD Doremi DHR-7846-8 (P 2008, + Mozart-Haydn)

MOZART – Quatuor à cordes en ut majeur « Les Dissonances », K 465
AL-PL-JCD-RL
(P) 1981
33t DQL 501 (+ Mozart K 581)
CD Doremi DHR-7846-8 (P 2008, + Mozart-Haydn)

MOZART – Quintette pour clarinette et cordes en la majeur, K 581
Georgina Dobrée (clarinette)
AL-PL-JCD-RL
(P) 1981
33t DQL 501 (+ Mozart K 465)
CD Doremi DHR-7846-8 (P 2008, + Mozart-Haydn)

PROKOFIEV – Quatuor à cordes n°2 en fa majeur, op. 92
AL-MF-RR-PB
Hanovre (Beethoven-Saal), 23-24 juin 1953
33t DG 18 249 (+ Roussel)

RAVEL – Quatuor à cordes en fa majeur
AL-MF-RR-PB
Hanovre (Beethoven-Saal), 24-25 juin 1953
33t DG 16 073 (25 cm) / DG 18 312 (+ Debussy) / DG 618 312 (+ Debussy)

RAVEL – Quatuor à cordes en fa majeur
AL-JG-RR-RL
33t Club National du Disque CND 75 (mono) et CND S75 (stéréo) (+ Debussy)

RAVEL – Quatuor à cordes en fa majeur
AL-JG-RR-RL
(P) 1965
33t Vox VBX 70 (mono) et SVBX 570 (stéréo) (in French chamber music) / Vox
GBY 12.020 (mono) et STGBY 512.020 (stéréo) (+ Debussy) / Turnabout Vox
TV-S 34591 (+ Ravel)

ROGER-DUCASSE (Jean) – Quatuor à cordes n°2 en ré majeur (1953)
AL-MF-RR-PB
Paris (Comédie des Champs-Elysées), 27 février 1954
33t Les Amis de la Musique de chambre LDM 2604/5
CD Mandala MAN 4934 (P 1998)

ROUSSEL – Quatuor à cordes en ré majeur, op. 45
AL-MF-RR-PB
Munich (Kongress-Saal), 2-3 octobre 1950
78t DG 72 094/5 (Variable Micrograde)
33t DG 18 249 (+ Prokofiev) / American Decca DL 4026 (25 cm)

ROUSSEL – Quatuor à cordes en ré majeur, op. 45
33t Club National du Disque « Phonothèque de la Culture » P 904 (mono) et
P 3904 (stéréo) (+ Fauré)

ROUSSEL – Quatuor à cordes en ré majeur, op. 45
AL-JG-RR-RL
(P) 1965
33t Vox VBX 70 (mono) et SVBX 570 (stéréo) (in French chamber music) /
Turnabout TV 34014 S (+ Fauré)
CD VoxBox 11 60232 (P 1994, in French chamber music)

SCHUBERT – Quatuor à cordes n°12 en ut mineur « Quartettsatz », D 703
AL-MF-RR-PB
Paris, 25-26 septembre 1956
33t Les Discophiles Français DF 203 / Alpha DB 69
CD EMI Japon SGR-8560 (P 2000, + Schubert)

SCHUBERT – Quatuor à cordes n°12 en ut mineur « Quartettsatz », D 703
(P) 1981
33t DQL 500 (+ Schubert D 810)

SCHUBERT – Quatuor à cordes n°14 en ré mineur « La jeune fille et la mort », D 810
AL-MF-RR-PB
Paris, 25-26 septembre 1956
33t Les Discophiles Français DF 203 / Alpha DB 69
CD EMI Japon SGR-8560 (P 2000, + Schubert)

SCHUBERT – Quatuor à cordes n°14 en ré mineur « La jeune fille et la mort », D 810
(P) 1981
33t DQL 500 (+ Schubert D 703)

SCHUBERT – Quintette à cordes en ut majeur, D 956, op. 163
Roger Loewenguth (2e violoncelle)
(P) 1958
33t Les Discophiles Français DF 214

VACHON (Pierre) – Quatuor à cordes en fa mineur, op. 7 n°3
AL-MF-RR-PB
Paris, 27 février 1950
78t L'Anthologie Sonore 164/5 (matr. AS 343 à 346)

VACHON (Pierre) – Quatuor à cordes en la majeur, op. 11 n°1
AL-JG-RR-PB
Hanovre (Beethoven-Saal), 29 septembre et 1er octobre 1959 -- (P) 1960
33t Archiv 14 149 (mono) et 198 033 (stéréo) (in Westeuropa zwischen
Barock und Rokoko, Serie E) / Archive ARC 3149 (mono) et ARC 73149 (stéréo)

VACHON (Pierre) – Quatuor à cordes en fa mineur, op. 11 n°5
AL-JG-RR-PB
Hanovre (Beethoven-Saal), 29 septembre et 1er octobre 1959 -- (P) 1960
33t Archiv 14 149 (mono) et 198 033 (stéréo) (in Westeuropa zwischen
Barock und Rokoko, Serie E) / Archive ARC 3149 (mono) et ARC 73149 (stéréo)

WEIGL (Karl) – Quatuor à cordes n°6 en ut majeur, op. 37
AL-MF-RR-PB
(P) 1953-1955
33t Triad TRI 1 (+ Weigl)

WOLF – Sérénade italienne en sol majeur, pour quatuor à cordes
AL-JG-RR-RL
(P) 1965
33t Opera 1197 (+ Haydn) / Opera 6639 (+ Haydn)
45t Oriole EP 7095 (mono)

jeudi 21 mai 2009

SCHUMANN - 12 Etudes Symphoniques / Alfred Cortot (1953)



Amateurs de beau piano, allergiques à quelques imprécisions ou fausses notes, passez votre chemin... car cet enregistrement n'est pas techniquement idéal, pas plus sur le plan pianistique que sur le plan sonore.

Robert SCHUMANN
---
12 Etudes symphoniques, op. 13
(avec les 5 études posthumes)

Alfred Cortot (piano)

Enregistré le 9 mai 1953 (à Paris ou à Londres ?)
Publié en 1954


Editions originales
– 33t His Master's Voice ALP 1142
– 33t La Voix de son Maître FALP 321 utilisé pour ce transfert
– 33t La Voce del Padrone QALP 10065

Cet enregistrement était couplé à l'origine avec le Carnaval op. 9 capté la veille, qui vient d'être réédité dans de bonnes conditions par Naxos Historical (8.111327) ; je ne propose donc pas ce dernier aujourd'hui.

Alfred Cortot avait déjà enregistré ces Etudes Symphoniques pour His Master's Voice en mars 1929. Cette première version très connue a été abondamment commercialisée par des labels divers, et a complètement éclipsé son deuxième enregistrement (de plus celui-ci a le défaut de présenter Alfred Cortot à la fin de sa carrière, avec des moyens techniques diminués). Il est donc tout à fait compréhensible qu'il n'ait jamais été reporté sur CD depuis l'édition originale. Jamais ? pas tout à fait, puisqu'il figure par erreur sur les premiers exemplaires commercialisés du premier volume consacré à Alfred Cortot dans la collection "Great Pianists of the 20th Century" (Philips 456 751-2) – EMI avait confondu (!) les deux versions d'Alfred Cortot et fourni à Philips l'enregistrement plus tardif à la place de la version de 1929... les exemplaires fautifs avaient été rapidement retirés de la vente.

Sur le plan de l'interprétation, on retrouve là Alfred Cortot proposant comme d'habitude une vision extrêment romantique et contrastée de la musique de Schumann... je vous laisse l'apprécier.

Liens
FLAC = http://www.mediafire.com/?gqyztq30yz2
MP3 mono = http://www.mediafire.com/?yfzjdzjzteg

samedi 16 mai 2009

FRANCK - Quatuor à cordes / Quatuor Loewenguth



Continuons avec le 2e disque du Quatuor Loewenguth jouant la musique de César Franck pour Philips :

César FRANCK
---
Quatuor à cordes en ré majeur (1889)
1. Poco lento - Allegro
2. Scherzo (vivace)
3. Larghetto
4. Finale (Allegro molto)


Quatuor Loewenguth
Alfred Loewenguth, Maurice Fueri (violons)
Roger Roche (alto), Pierre Basseux (violoncelle)

Enregistré à Amsterdam (Bachzaal), les 25-27 mai 1955

Editions originales
– 33t Philips A 00.304 L (Europe) (utilisé pour ce transfert)
– 33t Epic LC-3227 (USA)
Jamais réédité depuis !

Liens :
FLAC (105 Mo, 2 fichiers à télécharger) = flac 1 + flac 2
MP3 mono (52 Mo, 1 fichier) = mp3

En plus de ces 2 disques César Franck, le Quatuor Loewenguth enregistra également pour Philips une version rare, en stéréophonie, du Quintette avec clarinette de Brahms, en compagnie d'Ulysse Delécluse (Philips 835.754 LY).

Cette interprétation du Quatuor est vive, presque légère pour une oeuvre assez dramatique, et contraste en cela avec les approches contemporaines du Quatuor Parrenin (Westminster, juin 1955) et du Quatuor Pascal (Concert Hall Society, ca. 1952). On pourrait la rapprocher de la version du Quatuor Pro Arte, également très réussie (HMV, mai 1933). Notez que les Loewenguth ont enregistré une deuxième version, stéréo, du Quatuor de Franck dans le cadre d'une anthologie de quatuors français pour Vox.

J'envisage de revenir plus tard aux disques des Loewenguth en proposant une version du Quatuor K 171 de Mozart (Polydor, absente de l'anthologie récemment parue chez Doremi) et du Quatuor de Debussy (DG). Avis aux amateurs...

FRANCK - Quintette pour piano et cordes / Jacqueline Eymar et le Quatuor Loewenguth



Je poursuis l'exploration du patrimoine discographique du Quatuor Loewenguth, et en arrive aujourd'hui à 2 disques de César Franck enregistrés pour Philips. Commençons par le Quintette avec piano :

César FRANCK
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Quintette pour piano et cordes en fa mineur (1879)
1. Molto moderato quasi lento - Allegro
2. Lento con molto sentimento
3. Allegro non troppo ma con fuoco


Prélude, Choral et Fugue, pour piano (1884)

Jacqueline Eymar (piano)
Quatuor Loewenguth
Alfred Loewenguth, Maurice Fueri (violons)
Roger Roche (alto), Pierre Basseux (violoncelle)

Enregistré à Amsterdam (Bachzaal), les 23-25 mai 1955 (Quintette)
et à Paris en septembre 1953 (Prélude, Choral et Fugue)

Editions originales et rééditions
– 33t Philips A 00.381 L (Quintette + P, C & F) (utilisé pour ce transfert)
– 33t Philips N 00.597 L (Prélude, Choral et Fugue + Prélude, Aria et Finale)
– CD Forgotten Records fr 115 (cf. http://forgottenrecords.com/)

Liens :
FLAC (117 Mo, 2 fichiers à télécharger) = flac 1 + flac 2
MP3 mono (62 Mo, 1 fichier) = mp3

Vous vous en rendrez compte, cet enregistrement du Quintette est merveilleusement réussi (hélas les ff aigus de mon disque sont un peu fatigués), et il est donc très surprenant que Philips n'ait jamais pris la peine de le rééditer dans de bonnes conditions sur CD. Voici la critique qu'on pouvait en lire à la fin de l'ère du microsillon dans le Dictionnaire des Disques, Ed. Robert Laffont, 1981 :

« Le vieil enregistrement de Jacqueline Eymar et du Quatuor Loewenguth demeure, en dépit des ans et d'une technique dépassée, un modèle d'interprétation qui n'a peut-être été jamais surpassé jusqu'ici. Tout y est franckiste, d'extrême sensibilité et de qualité, de lyrisme et de pudeur, de force et de retenue : les contraires réconciliés. Malheureusement introuvable – ou presque. Et c'est d'autant plus dommage que le version de Prélude, Choral et Fugue inscrite au verso est splendide. »
Jacqueline Eymar (décédée il y a quelques mois) partage le même sort discographique que les Loewenguth : ses disques, fort beaux, sont quasiment introuvables en CD. En plus de ce Quintette et de Prélude, Choral et Fugue, elle a également enregistré Prélude, Aria et Finale pour Philips, quelques disques pour Le Chant du Monde (une anthologie de la musique pour piano de Fauré et une autre de Debussy, les Variations sur un thème de Haendel de Brahms), et participé à l'enregistrement de la musique de chambre de Gabriel Fauré pour Vox. Son disque le plus célèbre reste Le Zodiaque, un cycle de 12 études de Georges Migot, enregistré pour les Disques Lumen, repris récemment par Integral Classics.

Avant cette version Philips de 1955, le Quintette de César Franck avait connu un grand succès au disque, puisque j'en ai dénombré 9 enregistrements de studio antérieurs :
  1. Alfred Cortot / International String Quartet (HMV, décembre 1927)
  2. Marcel Ciampi / Quatuor Capet (Columbia, octobre 1928)
  3. E. Robert Schmitz / Quatuor Roth (American Columbia, mai 1938)
  4. Lucette Descaves / Quatuor Bouillon (HMV, décembre 1940)
  5. Quintette Chailley-Richez (Columbia, juin 1947)
  6. Quintette Chigi (Decca, avril 1950)
  7. Jeanne-Marie Darré / Quatuor Pascal (Pathé, mai 1952)
  8. Victor Aller / Hollywood String Quartet (Capitol, janvier 1953)
  9. Vladimir Sokoloff / Curtis String Quartet (Westminster, ca. 1954)
Un souhait pour terminer : que Philips ou Decca – qui exploite désormais le catalogue Philips – nous rende dans de bonnes condtions sonores ce Quintette, couplé par exemple au Quatuor que je vous proposerai dans le prochain article, et que EMI nous réédite l'enregistrement de la même oeuvre par Jeanne-Marie Darré et le Quatuor Pascal...